En réponse à la corruption et aux fraudes, de plus en plus on parle de finance éthique :
“Si la finance “éthique” ne date pas de la crise, celle-ci pourrait en tout cas lui donner la visibilité dont elle manque. Lassés de ne pas savoir où disparaissent leurs placements, agacés par les profits réalisés à leurs dépens, nombreux sont les Français qui se tournent vers les placements estampillés “responsables”, “durables” ou “solidaires”. Ces différentes appellations recouvrent cependant des réalités très différentes.”
Source: Le Monde
On parle de plus en plus de financement éthique, de financement durable.
Il existe au Québec des coopératives d’épargne “Caisse d’économie Desjardins Solidaire”. Voici un extrait de leur vision:
“Par les services financiers et conseils que nous dispensons, par les valeurs que nous portons, par les idées que nous mettons en avant, par les compétences que nous rassemblons,
- Soutenir le développement de l’économie sociale et solidaire en misant sur l’entrepreneuriat collectif, tout particulièrement au sein de quatre réseaux : syndical, communautaire ou associatif, coopératif et culturel.
- Conseiller les citoyennes et les citoyens dans leur volonté de gérer leurs finances personnelles de manière à la fois judicieuse et socialement responsable.
…
Les personnes qui oeuvrent à la caisse recherchent constamment à s’inspirer, dans leur quotidien, d’un ensemble de valeurs que nous voulons voir partagées.
La générosité dans les rapports, le respect dans l’accueil, la compétence dans le travail et la créativité dans l’action nous guident dans toutes nos activités et dans toutes nos relations.”
Source: le site web de la Caisse d’économie Desjardins Solidaire :
Je pense, personnellement, que ce phénomène va prendre de plus en plus d’emphase dans les prochaines années mais que les vieilles fa^cons seront toujours là. Question de nature humaine.
Et, pendant ce temps là , à Harvard:
“Last night, The Daily Show poked fun at a recent push at Harvard to establish a sort of hippocratic oath for MBA students. Harvard’s business ethics pledge contains the following line: “I will act with utmost integrity and pursue my work in an ethical manner.”
Not too much to ask, right? Well, John Oliver spoke to several Harvard and MIT MBA students who had absolutely no interest in signing the pledge. One even said: “It’s impossible to uphold the oath and still be responsible to your shareholders.” Another said, “I feel that ethics is a really fuzzy subject.””
Source: Huffington Post, en cliquant ici.