Comme mentionné dans les articles précédents , le processus décisionnel n’est pas un processus essentiellement rationnel. L’étude du processus décisionnel et de la façon dont les décisions se prennent est une science récente (1990) ; la neuroéconomie. La biologie, la génétique influencent la prise de décision.
Selon wikipedia, on peut définir la neuroéconomie:
“La neuroéconomie est une branche de recherche au croisement de l’économie et des neurosciences cognitives qui étudie l’influence des facteurs cognitifs et émotionnels dans les prises de décisions qu’il s’agisse d’investissement, d’achat, prise de risque, consommation. Elle couvre entre autres, sous l’appellation neurofinance, la prise de décision en matière de placements et d’emprunts.
Elle est voisine de l’économie comportementale, la différence étant que celle-ci s’intéresse plutôt aux comportements individuels et collectifs des agents économiquesneurobiologiques de ces comportements, notamment grâce aux techniques d’imagerie cérébrale.” tandis que la neuroéconomie examine les bases
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“La neuroéconomie tend donc à confirmer le rôle important des processus psychologiques émotionnels dans la prise de décision économique et financière, laquelle ne se fait donc pas entièrement sur des bases rationnelles. Elle apporte ainsi un nouvel outil d’investigation permettant de compléter l’étude des biais cognitifs et émotionnels déjà mis à jour dans le domaine plus large de l’économie comportementale.
Au niveau des applications, une meilleure connaissance du rôle des émotions dans la décision économique peut à la fois conduire à des manipulations (par exemple en matière de promotion des ventes, le neuro-marketing) et à l’inverse permettre aux agents économiques de mieux comprendre, pour y résister, ce qui, dans leur fonctionnement mental, peut les détourner d’une analyse rationnelle.”
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Neuro%C3%A9conomie
On appelle “inattentional blindness” , un aveuglement par rapport à ce qui se passe autour de nous. Un petit test à faire, absolument super. Ça ne prend que quelques secondes à faire.
Un autre:
Ce n’est donc pas évident de faire le bon choix face à une multitude de stimuli , d’informations que le cerveau ne peut pas traiter consciemment et d’autres que l’on ne sait même pas qu’il traite inconsciemment.
Herbert Simon mentionnait: ” chaque organisme humain vit dans un environnement qui produit des millions de bits de nouvelles information chaque seconde mais[…] l’appareil de perception n’admet certainement pas plus de 1 000 bits par seconde et probablement moins “
Source: wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_Simon