Les PCAA sont des titres émis par des institutions financières que l’on peut comparer à des obligations pour fins de simplification et garantis par des biens.
En vendant ces titres ( souvent assurés par AIG ) , les banques recevaient de l’argent qu’ils reprêtaient pour ensuite les mettre dans un même paquet et encore une fois les “titriser” ou fractionner, qu’ils assuraient pour les vendre et ainsi de suite. On mentionne que ca pouvait faire jusqu’à 30 fois la boucle dans le cas de Lehman Brothers. C’est ce que l’on appelle l’effet de levier. Quand des titres venaient à échéance et étaient encaissés par les investisseurs-acheteurs de PCAA, il y avait toujours de l’eau au moulin dans les banques car ces dernières continuaient de faire des prêts et de vendre des PCAA.
AIG, se spécialisait dans l’assurance sur les garanties contre les prêts spéculatifs.
Tant que les gens achètent des maisons, tant qu’ils empruntent, tant qu’ils font leurs paiements, tout va bien. Ce schéma d’écritures comptables, d’argent virtuel a duré plus de 10-15 ans . Qu’arrive-t-il quand la bulle éclate? ou quand l’eau se met à refouler et que les mauvaises créances sur les prêts deviennent importantes? AIG s’est retrouvée sur le bord de la faillite.
À l’été 2007, les banques n’ont pu par manque de liquidités payer les titres ( des acheteurs de PCAA) venant à échéance. En 2007, il y avait plus de 1200 milliards de PCAA en circulation. Quand il manque de liquidités dans le système bancaire l’état intervient en injectant des fonds.
Référence :
http://www.patrimoinorama.com/Actualites/Actualite-patrimoniale/crise-subprimes-financieres/549612243.html
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