Juricomptabilité et évaluation d'entreprise

Pour comprendre les “subprime”, PCAA et autres – Partie 2

Les PCAA sont des titres émis par des institutions financières que l’on peut comparer à des obligations pour fins de simplification et garantis par des biens.

En vendant ces titres (  souvent assurés par AIG ) , les banques recevaient de l’argent qu’ils reprêtaient pour ensuite les mettre dans un même paquet et encore une fois les “titriser” ou fractionner, qu’ils assuraient  pour les vendre et ainsi de suite. On mentionne que ca pouvait faire jusqu’à 30 fois la boucle dans le cas de Lehman Brothers. C’est ce que l’on appelle l’effet de levier. Quand des titres venaient à échéance et étaient encaissés par les investisseurs-acheteurs de PCAA, il y avait toujours de l’eau au moulin dans les banques car ces dernières continuaient de faire des prêts et de vendre des PCAA.

AIG,  se spécialisait dans l’assurance sur les garanties contre les prêts spéculatifs.

Tant que les gens achètent des maisons, tant qu’ils empruntent, tant qu’ils font leurs paiements, tout va bien. Ce schéma  d’écritures comptables, d’argent virtuel a duré plus de 10-15 ans . Qu’arrive-t-il quand la bulle éclate? ou quand l’eau se met à refouler et que les mauvaises créances sur les prêts deviennent importantes? AIG s’est retrouvée sur le bord de la faillite.

À l’été 2007, les banques n’ont pu par manque de liquidités payer les titres ( des acheteurs de PCAA) venant à échéance. En 2007, il y avait plus de 1200 milliards de PCAA en circulation.  Quand il manque de liquidités dans le système bancaire  l’état intervient en injectant des fonds.

Référence :

http://www.patrimoinorama.com/Actualites/Actualite-patrimoniale/crise-subprimes-financieres/549612243.html

Pour comprendre les “subprime” , PCAA et autres -partie 1

Le but de mon site est de vulgariser certains aspects financiers pour que les gens soient plus prudents dans leurs décisions d’investissements ou lors de l’achat d’une entreprise ou tout simplement pour qu’ils comprennent ce qui se passe.

Le terme “subprime” est utilisé pour identifier les prêts hypothécaires faits à des personnes ayant un crédit à risque ( revenus insuffisants par rapport à la dette, garantie insuffisante , stabilité financière faible) . Normalement plus le prêt est risqué, plus les taux d’intérêt sont élevés. Sauf que dans le cas qui nous intéresse, les taux hypothécaires américains étaient faibles même pour ces emprunteurs. Rajoutons à ça , des courtiers en prêts payés avec une bonne  commission qui sont un peu avides, des courtiers en immeuble qui veulent vendre ( un client incapable de payer son hypothèque peut toujours revendre sa maison et faire un bon profit et ça fait en plus, un client potentiel pour un futur rapproché), un marché immobilier à la hausse ( à cause ,peut-être , de la facilité d’obtenir du crédit) avec plein d’acheteurs potentiels, des pratiques comptables un peu laxistes  et surtout peu de règlementation, des intérêts payés sur l’hypothèque qui sont déductibles d’impôts ( aux USA)  et vous avez un cocktail  explosif. Mais ça ne s’arrête pas là.

On continue.

Donc, les banques et sociétés de prêts se retrouvent avec plein de comptes à recevoir qui sont en fait ces hypothèques et prêts dont le risque de mauvaises créances et le risque de pertes sont  élevés. Les banques ou autres institutions ont donc des actifs  risqués. Que faire avec des risques? Les transférer aux autres!

Quelques génies de la finance ont pensé à créer des titres avec ces comptes à recevoir.  En mettant tout ça  pour ensuite les “titriser” ou fractionner en plus petits morceaux et ces titres ne tombaient pas sous la règlementation  des commissions de valeurs mobilières ou autres.  Au début on les a  appelé des ” collateral mortgage obligation”  et par la suite des “asset-backed paper commercial”  soient des placements ( des papiers   commerciaux )  “backés” par des actifs ( la maison hypothéquée) ou PCAA  (des papiers commerciaux adossés à des actifs).  Ces titres, PCAA, étaient par la suite vendues avec un bon taux d’intérêt et même avec assurance pour les garantir sans aucun risque. Ils devenaient ainsi très attrayant sur le marché et une bonne source de profits pour les courtiers qui les vendaient avec de bonnes commissions.

Un video intéressant en anglais, qui en fait est une satire,  sur Youtube “The Subprime Primer”­  .

C’est un départ

J’avais décidé en avril 2008 de débuter un blog sur les fraudes, la prévention de la fraude et certains litiges touchant les aspects financiers.  N’y connaissant rien ( sur les blogs), j’ai surfé et j’ai lu le site de Michelle Blanc sur le commerce électronique.  Après une très courte consultation et au moins 10 pages de notes que j’ai classé dans un dossier “site web et blog” j’ai commencé à magasiner pour trouver un hébergement pouvant avoir WordPress  sur mon propre site au lieu du site de wordpress.org ( des annonces Google sur mon site, je n’en veux pas ). J’ai eu des problèmes de transferts de noms de domaine qui se sont réglés en septembre 2008.

J’ai donc choisi Iweb ( pour avoir du service en français)  et un “template” provenant être modifé . Le template? Fresshy Un template libre avec contribution volontaire ( que j’ai fait) et  facilement modifiable.

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