Voir l’article publié par The Guardian…à réfléchir.
https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/mar/28/all-the-data-facebook-google-has-on-you-privacy
Juricomptable
Livent c. Deloitte (auditeurs): une autre étape de franchie
Deloitte a été reconnu coupable, en appel, d’avoir une part de responsabilité dans la perte subies par les actionnaires de Livent. La firme a été condamnée à payer 118 millions de dollars canadiens. Le cas a été très médiatisé au États-Unis ainsi qu’au Canada car il touche la responsabilité des auditeurs lors de la détection de fraude. Initialement la poursuite (placée en 2002) de la part du syndic de faillite était de 450 millions. Une des plus importantes au Canada. On accusait Deloitte de négligence, de manquement à ses obligations ainsi que de bris de contrat. Livent était dans le domaine du showbusiness. En 2009 les fondateurs de Livent ont été déclarés coupables de fraude et de falsification.
Au Canada, on a eu très peu de jugement de culpabilité des auditeurs relativement à leur responsabilité des pertes encourues lors de fraude. Les auditeurs sont de plus en plus surveillés par les autorités en valeurs mobilières aux États-Unis et au Canada et le nombre de procès contre les auditeurs va sûrement augmenter.
Les allégations
Il est allégué que Deloitte aurait été négligent et n’aurait pas appliqué les normes d’audit et aurait émis des opinions (sans aucune réserve) sur les états financiers de Livent tout en sachant que les états financiers ne représentaient pas fidèlement la situation financière de l’entreprise.
La fraude, faite par les cofondateurs et certains membres du personnel de direction et de la comptabilité, touche la falsification et l’altération de documents comptables, l’omission de transactions et d’information significative, la mauvaise application des principes comptables relativement à la valeur, classification et à la présentation. Il y aurait eu falsification du logiciel comptable pour effacer la piste de vérification. Deloitte a aussi argumenté que des membres du comité de vérification auraient participé d’une certaine manière à tromper Livent. L’enquête juricomptable a été confiée à KPMG.
Les stratagèmes
Plusieurs stratagèmes ont été utilisés:
Gonflement des factures de fournisseurs liés et paiement de l’excédent de la facturation normale aux deux cofondateurs (kickback).
Modification du logiciel comptable pour imputer des dépenses à des périodes antérieures ou en les mettant dans les frais de production.
Allocation de déboursés à des dépenses de préproduction et de les amortir sur plusieurs périodes. Il y aurait eu des transferts de frais de pré production d’un spectacle à un autre ou à des immobilisations et ainsi, surévalué le profit.
Des transactions de vente d’actifs auraient été comptabilisées aux revenus, mais étaient plutôt des prêts et du financement.
La jurisprudence
Hercules Management(CSC) traite de l’obligation des vérificateurs. La Cour a conclu que les vérificateurs peuvent raisonnablement prévoir que différentes personnes se fieront à leurs rapports de vérification. Les considérations pratiques sont que l’imposition d’une responsabilité indéterminée (aux vérificateurs) et imprévisible donnerait lieu à des conséquences sociales non souhaitables, notamment une hausse des coûts en matière d’assurance et de litiges, une diminution de la disponibilité des services de vérification et une réduction potentielle de la vigilance des tiers. Suivant ce raisonnement, dans le cadre d’une vérification légale, le vérificateur aurait une obligation de diligence envers les actionnaires en tant que groupe, car le rapport du vérificateur vise spécifiquement à guider les actionnaires, en tant que groupe, dans la supervision ou la surveillance de la gestion de la société.
Dans Livent C. Deloitte
Le juge dans Livent considère qu’il s’agit de déterminer la nature et l’étendue du devoir de diligence de l’auditeur. La définition retenue par le juge a été celle que l’on retrouve dans le volume « The External Audit » d’Anderson :
Every man who offers his service to another and is employed assumes the duty to exercise in the employment such skill as he possesses with reasonable care and diligence. In all these employments where peculiar skill is prerequisite, if one offers his service, he is understood as holding himself out to the public as possessing the degree of skill commonly possessed by others in the same employment … But no man, whether skilled or unskilled, undertakes that the task he assumes shall be performed successfully, and without fault or error. He undertakes for good faith and integrity, but not for infallibility, and he is liable to his employer for negligence, bad faith, or dishonesty, but not for losses consequent upon pure errors of judgment…
Professionals are required not only to exercise care in what they do, but also to possess a minimum standard of specialized knowledge and ability. In defining this standard, the law looks neither to the highest nor the lowest standards which exist in the profession, but rather to the skill and learning commonly possessed by members of the profession.
Le juge retient que les normes de diligence (standard of care) à utiliser par un comptable peuvent varier en degré, dépendamment des services offerts, mais que le minimum pour toutes les tâches est celui d’un comptable compétent et prudent.
Définition des normes de diligence
Le juge retient les éléments suivants de la jurisprudence et doctrine :
• An auditor is not to be confined to the mechanics of checking vouchers and making arithmetical computations. He is not to be written off as a professional “adder-upper and subtractor”. His vital task is, to take care to see that errors are not made, be they errors of computation, or errors of omission or commission, or downright untruths. To perform this task properly, he must come to it with an inquiring mind—notsuspicious of dishonestly, I agree—but suspecting that someone may have made a mistake somewhere and that a check must be made to ensure that there has been none;
• The auditor cannot and should not be held responsible for detecting all material frauds, particularly those involving careful concealment through forgery or collusion by members of management or management and third parties. Auditors nonetheless should be responsible for actively considering the potential for fraudulent financial reporting in a given audit engagement and for designing specific audit tests to recognize these risks;
• Financial statements may be made instruments of management fraud by recording fictitious assets or omitting or understating liabilities. Financial statements may also be misleading as a result of improper valuations and estimates or a failure to adhere to GAAP. If done with an intention to deceive, these actions by management are also fraudulent, although there is not always a sharp line of division between mere optimism and fraudulent deception. Since the auditor’s duty is to report upon the financial statements, it is self-evident that the auditor must plan the audit program to catch fraudulent financial reporting and require appropriate correction of the financial statements.
L’opinion du juge sur les experts
At the risk of seeming a tad cynical, and because few of the litigation support specialists who have testified before me adopt the KISS principle, much trial time, and judicial time prior to trial, is spent sifting through complex theories that either never see the light of day or fall away upon critical examination… Each has a résumé adorned by a wealth of credentials, publications and honours, of varying kinds. And, alas, each prepared reports, cross reports and reply reports that were too complex by half, and replete with charts, tables and graphs that confused matters, rather than simplified them.
…
Regrettably, the issue in terms of deductions and additions to the overall loss calculation proposed by either expert was not made any clearer after the entire matter was canvassed by counsel. I was basically left to my own devices to sort through this mess.
Indépendance et impartialité dans l’attribution des contrats par le gouvernement: des lacunes importantes
Après avoir suivi la Commission Charbonneau à la télé et d’avoir lu les reportages sur les tripatouillages lors de l’octroi des contrats, on pouvait penser que les donneurs d’ouvrage montrerait patte blanche…Mais non. La vérification portant sur les contrats gouvernementaux (technologie de l’information) c’est ouvrir une boîte de Pandore (can of worms pour les besoins de mon illistration).
Il est difficile de changer de culture organisationnelle sans un coup de barre important. Les moeurs ne se changent pas en criant “pinotte” et en mettant à jour ou en adoptant un document qui s’appelle “code de déontologie”. Tant qu’il y aura impunité des preneurs de décisions il y aura des lacunes dans les gestion des contrats.
L’OCDE mentionne que l’intégrité des marchés publiques reposent sur la transparence, la qualité de gestion, la prévention de comportements réprouvés et la reddition de compte.
Voici quelques conclusions des travaux de la vérificatrice générale:
-
Les entités vérifiés n’ont pas pris touts les mesures nécessaires pour s’assurer de l’indépendance et de l’impartialité des personnes concernées par la détermination des besoins et la préparation de l’appel d’offres;
-
Des lacunes ont été relevées dans la composition et le fonctionnement du comité de sélection. Des mécanismes de contrôle sont encore manquants pour assurer que les personnes responsables de l’élaboration des besoins et de la préparation de l’appel d’offres sont indépendantes de celles qui siègent au comité de sélection;
-
Des travaux sont réalisés par des ressources autres que celles désignées dans le contrat et des travaux non prévus à celui-ci sont réalisés.
Des recommandations sont faites pour corriger les lacunes et
Chacun des ministères ou organismes ont pu commenter sur les lacunes identifiées par la vérificatrice générale.
Voir le rapport complet: www.vgq.gouv.qc.ca/fr/fr_publications/fr_verification-particuliere-enquete/fr_Rapport2015-CTI/fr_Rapport2015-CTI.pdf
Une présentation powwerpoint : http://www.vgq.gouv.qc.ca/fr/fr_salle-de-presse/fr_Presentations/fr_Fichiers/fr_Presentation20151127-CTI.pdf
S’il n’y a pas d’indépendance et un mur d’ériger entre la détermination des besoin, le processus d’appel d’offre et la sélection du fournisseur, il ne faut pas se surprendre qu’il y ait des contrats “arranger avec le gars des vues”.
Ce serait bien de faire une revue des rapports de 20-25 dernières années avec les recommandations du vg et de voir si les recommandations ont été appliquées.
Titre en juricomptabilité: entente entre l’AICPA et CPA Canada
Une entente est intervenue, entre l’AICPA et CPA Canada pour un titre unifié en juricomptabilité. Il permettra aux CPA canadiens d’avoir accès aux ressources américaines telles que des forums de discussion,des bulletins d’information et autres ressources pour aider les juricomptables dans leur pratique.
Toronto and New York (Feb. 21, 2014) – Chartered Professional Accountants of Canada (CPA Canada) and the American Institute of CPAs (AICPA) today announced an agreement that will enhance consistency in forensic and technology advisory services across North America by giving CPAs in both countries access to the same technical resources and credentials that signify advanced proficiency in the disciplines.
The agreement, which builds on a history of cross-border collaboration, extends to CPAs in Canada the opportunity to tap into a broad portfolio of specialized information – practice aids, webcasts, newsletters and online forums – through the AICPA’s Information Management and Technology Assurance Section and its Forensic and Valuation Services Section. CPA Canada members can join those sections and, with specific qualifications and experience, obtain the Certified in Financial Forensics (CFF®) and Certified Information Technology Professional (CITP®) credentials that distinguish CPAs in the practice areas.
“Clients and employers increasingly look for specialized skillsets to tackle issues made more complicated by technology and the pace of globalization,” said Frank Colantonio, CPA, CA, director of continuing education for CPA Canada. “This alliance between CPA Canada and the AICPA will help them more easily identify financial professionals across North America who have met the highest bar of competency to navigate complex issues like technology risk and fraud prevention.”
The AICPA’s governing council last May set the stage for the expanded cross border relationship, authorizing the Institute through its board of directors to offer specialized credentials to non-U.S. accounting professionals. It required that the AICPA work only with accounting bodies with significant national or international stature and stringent eligibility requirements and codes of conduct.
Source : AICPA
Voir aussi : Juricomptable: CFF, la nouvelle certification en juricomptabilité au Canada
Juricomptable : CFF, la nouvelle certification en juricomptabilité au Canada
La nouvelle certification pour les juricomptables au Canada est “CFF” . Le titre CFF remplace le titre CA-EJC en juricomptabilité.
Selon une représentante de l’ordre des CPA Canada, après le 1er janvier 2014, CPA Canada ne soutient plus le titre CA-EJC. CPA Canada a collaboré avec l’ American Institute of Certified Public Accountants (AICPA) en vue d’offrir un titre nord américain, le Certified Financial Forensic (CFF) pour les juricomptables.
Durant une période de transition, jusqu’au 31 décembre 2016, une reconnaissance de fait sera en place pour les CPA canadiens.
Règles générales pour l’obtention de la certification CFF (autre que la reconnaissance de fait)
- Licence CPA valide;
- Réussir un examen de 4 heures dans un centre reconnu;
- 1 000 heures d’expérience dans un domaine lié à la juricomptabilité et ce, durant les 5 dernières années;
- 75 heures de cours en juricomptabilité et ce, durant les 5 dernières années;
- Payer les frais
- Référence :AICPA- Certified in Financial Forensics Credential Overview
Règles de transition pour les CPA canadiens juricomptables
- Jusqu’au 31 décembre 2016;
- Le D.E.S.S. en juricomptabilité sera reconnu comme formation pertinente;
- Des détails devront être fournis par l’Ordre dans le bulletin CPA d’ici quelques semaines.
- Référence : CPA CANADA
à suivre
Juricomptabilité et divorce: la méthode de l’avoir net pour estimer les revenus de l’un des conjoints
Comment détermine-t-on les revenus revenus réels et les actifs réels d’un individu pour les fins d’un divorce quand on suspecte que des informations financières n’ont pas été fournies en totalité ? Réponse: par la méthode de l’avoir net. C’est la même méthode qui est utilisée utilisée par le fisc pour déterminer des revenus non déclarés par un contribuable. Méthode utilisée aussi en juricomptabilité.
Une analyse détaillée des dépenses (ou déboursés) est faite pour déterminer les éléments suivants:
- coût de vie ( repas, logement, électricité, vêtements, pharmacie, etc);
- frais d’automobile;
- vacances;
- frais de voyage;
- achats de placements, reer;
- achats d’actifs;
- impôts et taxes;
- remboursement d’emprunts.
Une analyse détaillée des entrées d’argent (recettes) est faite:
- encaissements provenant d’emprunts;
- vente de placements;
- vente d’actifs;
- dons;
- emprunts;
- revenus provenant de loyers, intérêts, dividendes;
- revenus provenant de salaires;
- revenus provenant de l’entreprise.
Une liste des actifs et des passifs (dettes) est faite au début de la période et à la fin de la période.
Finalement l’avoir net (actifs – passifs) à la fin de la période = avoir net au début + les recettes moins les déboursés.
Cette technique demande d’obtenir les documents suivants:
- relevés de tous les comptes bancaires;
- relevés de toutes les cartes de crédits;
- déclarations fiscales de revenus;
- états financiers de l’entreprise;
- factures et pièces justificatives;
- autres documents pertinents.
Les chiffres parlent et parlent beaucoup.
Voir aussi : http://helenebouchard.ca/2010/02/separation-des-biens-lors-dun-divorce-le-role-du-juricomptable/
www.juricomptable.com
Juricomptabilité: nouveau service?
Un nouveau service en juricomptabilité. Opportunité d’affaire?
Une firme de juricomptabilité américaine offre maintenant un nouveau service: Check Out Your Partner. La firme offre des services (confidentiels) de recherche des antécédents et des faits des futurs conjoints: analyse financière de l’individu, recherche des conjoints antérieurs et autres éléments pertinents.
Ça resemble beaucoup à un service d’investigateur ou enquêteur privé mais plus axé sur les aspects antécédents financiers. Check Out Your Partner:
is an exclusive professional background screening and fact finding service. Our discerning clients seek to confidentially, discreetly and appropriately learn more about backgrounds, activities, financial wherewithal and track records of potential or existing spouses, love interests, significant others, personal vendors and other individuals in which they place their trust or bring into their house.
Il faut noter qu’au Québec, si une personne offre des services de recherche ou d’enquête sur une personne, elle est soumise à la Loi sur la sécurité privée et détenir un permis.
Voir aussi : www.juricomptable.com
Mandataire et administrateur des biens d’autrui: la reddition de compte
La reddition de compte (prononcer rédition) est un acte par lequel un mandataire ou un administrateur des biens d’une autre personne (immeuble,placements, comptes bancaires, emprunts…etc) fait état de sa gestion. On demande une reddition de compte dans les cas de mandat d’inaptitude, de successions et dans les cas où une personne gère les biens d’autrui. C’est une grande responsabilité.
Ça parait simple à faire, mais il faut garder toutes les pièces justificatives, les relevés, les factures, les feuillets d’impôts, les déclarations de revenus, les actes d’achat et les actes de vente et tout autre contrat.
En plus simple, c’est un état qui peut prend la forme suivante :
PLACEMENTS
-Placements à la date du début du mandat ( liste détaillée) ou au début de la période de référence
-plus: les remboursements des placements, titres, obligations venant à échéance (A)
-plus: les revenus non encaissés (réinvestis)
-moins: les renouvellements
-moins: les nouveaux achats de placement (B)
-moins: les versements dans les comptes bancaires.
= SOLDE des placements à la date de fin année et à la date de fin du mandat
IMMEUBLES
-Liste des immeubles à la date du début du mandat ou de la période de référence- au coût
– Moins les immeubles vendus ( au coût )
– Plus les immeubles achetés
= VALEUR DES IMMEUBLES AU COÛT
COMPTES BANCAIRES
– Solde des comptes bancaires au début du mandat ou au début de la période de référence
-plus: les revenus: rentes, pension, revenus intérêts encaissés, les legs, les dons reçus, les emprunts, les revenus de location
-plus: les ventes de placements (A)
-moins: le remboursement des dettes
-moins: les achats de placements (B)
-moins: les dons
-moins: le coût de vie (C)
-moins: les impôts
COÛT DE VIE
Le coût de vie comprend toutes les dépenses personnelles: habillement, loisirs, médicaments, nourriture, repas à l’extérieur, cadeaux, électricité, téléphone, internet…
RÉSULTAT FINAL:
Toutes les sorties d’argent doivent être justifiées.
L’équation suivante doit balancer:
TOTAL DES VALEURS AU DÉBUT (IMMEUBLE, PLACEMENTS, RÉSIDENCE, COMPTES BANCAIRES)
PLUS LES REVENUS DE LA PERSONNE (VALIDÉS AVEC LA DÉCLARATION DE REVENUS)
MOINS LE COÛT DE VIE DE LA PERSONNE
ÉGAL LE TOTAL DES VALEUR À LA FIN DE LA PÉRIODE.
Juricomptabilité, juricomptable: définitions
Plusieurs personnes, victimes de fraude, m’appellent pour des informations et beaucoup me demandent le sens des mots juricomptable et juricomptabilité. Voici un extrait d’une série de 3 articles publiés dans la revue des CGA. Source : www.cga-pdnet.org/fr-CA/PDResources/Pages/13499.aspx
Qu’est-ce que la juricomptabilité et comment est-ce devenu une composante de plus en plus importante de la profession comptable? Cette branche de la comptabilité n’a rien de vraiment mystérieux, même si le terme en lui-même suggère une certaine complexité. Il ne s’agit en fait que d’une activité liée à la comptabilité servant à établir la preuve dans un litige et menant à l’expression d’un avis d’expert devant un tribunal. Le comptable, par sa version des faits, sert alors de témoin expert. On a recours à la juricomptabilité dans divers cas de poursuites criminelles ou civiles : fraudes, divorces, faillites, litiges matrimoniaux, réclamations d’assurances, poursuites pour homicide délictueux, réclamations pour préjudice personnel, accidents d’automobiles, fautes professionnelles, pertes commerciales, négligence professionnelle, litiges impliquant des actionnaires ou des associés, évaluations d’entreprises en vue de la vente, litiges commerciaux, etc. En outre, de nombreux professionnels ou organismes ont recours aux services d’un juricomptable, notamment les avocats, les compagnies d’assurance, les établissements financiers, les autorités de police, les organismes de réglementation gouvernementaux, les gens d’affaires, les tribunaux, etc. On peut diviser la juricomptabilité en deux grandes catégories : l’assistance en matière de litiges financiers et l’expertise comptable d’investigation. L’assistance en matière de litiges financiers, comme son nom l’indique, est offerte dans les cas de litiges en cours, surtout dans les poursuites civiles où il faut quantifier les préjudices pécuniaires subis à la suite d’une rupture de contrat, par exemple. L’expertise comptable d’investigation, pour sa part, comprend souvent une enquête liée à des activités criminelles comme, par exemple, le vol par un employé, les fraudes en valeurs mobilières et les fraudes à l’assurance ou tout autre méfait présumé.