Juricomptabilité et évaluation d'entreprise

Articles from: 2012

Ethique, gouvernance et cupidité

cupid banker with threatening gazeJe lisais sur un blog un commentaire d’une personne en Algérie qui mentionnait qu’une gouvernance de la non-responsabilité mène à l’irresponsabilité. Il y a lieu de se poser de sérieuses questions sur la façon dont les administrateurs de sociétés publiques sont choisis. Ces personnes ne peuvent faire fi de leurs responsabilités ( exemple le CUSM) et se laver les mains de la mauvaise administration de l’ entité qu’ils administrent.

Allaire mentionne dans son article, L’éthique et la cupidité:

Or, ce qui caractérise la plupart des hommes et des femmes, hormis les saints et quelques héros, c’est le fait que cette résistance aux pressions de l’intérêt personnel n’est pas illimitée. Les individus ont tous un point de rupture des valeurs, un point de bascule entre l’intégrité et la cupidité….C’est ainsi qu’insidieusement la cupidité, faute d’un meilleur terme, en vient à infecter tout le système économique. Peu importe comment on nomme ce sentiment, il asperge d’acide les valeurs d’une société. Médecins, avocats, ingénieurs, architectes, électriciens, plombiers, artistes, professeurs, enseignants, infirmières, policiers, pompiers, tous ces gens qui jouent un rôle essentiel dans une société en viennent à ressentir une certaine rancœur envers un système de rémunération (comparativement) inéquitable et à développer, lorsque l’occasion se présente, une certaine tolérance envers des pratiques douteuses mais lucratives…..Il faut cesser de mesurer la valeur sociale d’un individu par sa fortune et son train de vie. Il faut redonner une place d’honneur à ceux qui travaillent au bien de la société pour de modestes récompenses monétaires. Il nous faut éviter de construire des systèmes d’incitatifs monétaires qui exercent d’énormes pressions sur l’éthique.

Référence: http://www.lesaffaires.com/blogues/yvan-allaire/allaire–lethique-et-la-cupidite/551930

 

Je pense que les administrateurs devraient avoir des “certificats” attestant de leurs compétences pour faire partie d’un conseil d’administration, de la connaissance de leurs devoirs et surtout de leurs responsabilités.

Référence en évaluation d’entreprise: A Reviewer’s Handbook to Business Valuation

 Le livre en évaluation d’entreprise: A Reviewer’s Handbook to Business Valuation- Practical Guidance to the Use and Abuse of Business Appraisal  de L. Hood et T Lee, Wiley , 2011 me semblait, avant de l’acheter, intéressant. On mentionnait que c’était le seul livre écrit pour des évaluateurs et des avocats donc qu’il était différent. Il est tout à fait ordinaire.

Il est comme un livre d’évaluation dans lequel les standards américains et canadiens ( 2 gros  chapitres)  en évaluation y sont expliqués ainsi que les différentes méthodes d’évaluation d’une entreprise.

Il y a 2 chapitres qui sont intéressants  et portent  les erreurs des évaluateurs (50 pages ) devant la Cour ( États-Unis).Pour environ 70$, ça ne vaut pas le coût.

 

 

Référence en juricomptabilité: Investigation financière et juricomptabilité – Guide de bonnes pratiques de Guylaine Leclerc et. al

Le livre  Investigation financière et juricomptabilité – Guide de bonnes pratiques de Guylaine Leclerc, Emmmanuel Charrier et Manon Roy ( édité en 2012) est le seul livre de  référence écrit en français sur la juricomptabilité selon les normes en vigueur et applicables au Québec.

Ce volume décrit l’approche globale à suivre lors d’un mandat de juricomptabilité.  C’est un livre sur les processus d’investigation financière  et les auteurs détaillent toutes  les étapes d’un mandat d’investigation financière et de juricomptabilité du contact initial avec le client  (avant le mandat) jusqu’à la présence en Cour de l’expert (attitude, témoignage, préparation, etc.). Chacune des étapes y est expliquée , les normes qui s’appliquent et  on y fait référence à des situations pratiques avec des cas connus tels que  Lambert c. Quirion, Lacroix. Cet élément apporte un degré de facilité pour la compréhension des concepts et permet de mieux visualiser les procédures. C’est un livre “pratico-pratique” , bien écrit et bien étayé, qui , selon moi, devrait  être le volume de référence obligatoire pour un premier cours en juricomptabilité à l’université. La première partie du livre, l’introduction, décrit les organisations, accréditations professionnelles, règlementation en lien avec la juricomptabilité qui existe au Canada, aux États-Unis et en France.

La reliure, la mise en page et le graphisme sont d’une excellente qualité. C’est un des plus beaux livres édités chez les Editions Yvon Blais que j’ai lus  et vus. Les images, tableaux ont un fonds en couleur agréable. Le livre se lit bien, et est bien numéroté. Je dirais que c’est dans les livres les mieux faits que j’ai lus en juricomptabilité, en termes de présentation et de graphisme. Le “look” est parfait.

Autre référence: Editions Yvon Blais

Référence en évaluation d’entreprise et quantification des dommages :Measuring Business Interruption Losses and Other Commercial Damages

Le livre de Patrick A. Gaughan ” Measuring Business Interruption Losses and Other Commercial Damages”  sur l’évaluation des pertes dues à une interruption d’une entreprise et les dommages commerciaux est un excellent volume écrit par un spécialiste en économétrie. Habituellement les livres en évaluation d’entreprise et/ou quantification des dommages du point de vue quantitatif sont écrits par des comptables qui sont des  experts en évaluation d’entreprise, ce qui fait que ce volume a une approche beaucoup plus technique en termes de modélisation et de statistiques.

Par exemple, l’utilisation de la régression linéaire est très  bien expliqué. On peut facilement utiliser Excel et obtenir une droite de régression  en y insérant des données historiques. Mais cette formule obtenue est-elle valise statistiquement parlant? L’auteur détaille les embuches de cette analyse et explique les comment s’assurer que le modèle est fiable.

Sa démarche d’analyse sur l’évaluation d’entreprise et la quantification des dommages se base sur des analyses statistiques détaillées pour l’évaluation des profits perdus, les  sur des placements suite à une fraude,  la quantification des dommages, les dommages sur la propriété intellectuelle.

C’est un volume à avoir dans sa bibliothèque  car son approche au niveau des prévisions est supportée par des méthodes statistiques. On y retrouve aussi des références à la jurisprudence américaine ainsi que des extraits des témoignages d’experts.

‘Measuring Business Interruption Losses and Other Commercial Damages” de Patrick A Gaughan, Second Edition, Wiley,2009, 510 pages.

Pour d’autres volumes sur l’évaluation d’entreprise, voir :

http://helenebouchard.ca/2012/08/evaluation-entreprise-the-management-projections-valuations-bvr-special-report/

http://helenebouchard.ca/2012/02/reference-the-dark-side-of-valuation-valuying-young-distressed-and-complex-businesses-de-damodaran/

Expressions cocasses : la main visible des tripatouillages éhontés

J’ai lu une expression colorée sur le blog finance de Frédéric Lordon  ( blogues du diplo -pompe à phynance)  en écrivant sur  le scandale du Libor en Angleterre et des manipulations par les financiers des taux d’intérêts. Une belle expression qui est une grimace au concept de la main invisible d’Adam Smith qui régit le marché pour le bien-être et la richesse de tous:

 la main visible de tripatouillages éhontés

 

Définition du Libor: Chaque jour, les membres d’un panel de banques sont chacun invités à répondre à la question de savoir quel lui semble le taux adéquat auquel emprunter auprès de ses chers confrères. La British Bankers Association recueille les réponses, élimine le quart du haut, le quart du bas, et fait la moyenne de la moitié du milieu. Le taux qui sort s’appelle le Libor, comme London Interbank Offered Rate, il se calcule pour une multiplicité d’échéances, de un jour à douze mois, et sert de référence à tous les marchés de gros du crédit, soit plusieurs trillions de dollars de contrats de dette… Inutile de dire que le plus léger tripatouillage du Libor a potentiellement des répercussions astronomiques.

 

À lire: Péripéties financières de F. Lordon à l’adresse suivante: http://blog.mondediplo.net/2012-07-23-Peripeties-financieres-Libor-et-taux-d-interet

 

 

 

Fraude: rapport annuel de 2012 de l’ACFE

Comme à chaque année l’Association of Certified Fraud Examiner publie les résultats de son enquête sur les fraudes, le rapport annuel 2012 de l’ACFE est disponible.

Voici les résultats:

  •  La détection vient dans 43 % des cas d’un indice d’une personne (tip ou tuyau), dans 14,6% la détection vient d’une revue de la direction et dans 14,4% des cas la détection vient d’un audit;
  • Dans 51% des cas, les indices d’une personne  viennent d’un employé et dans 22% des cas, l’indice vient d’un client;
  • La fraude moyenne est de 147 000 $ pour les entreprises de moins de 100 employés,;
  • La méthode privilégiée de fraude est par la facturation ( par exemple fausses factures) dans 32,2 % des cas et de 28% dans le cas de la corruption;
  • Dans 41,6% la fraude est faite par un employé et dans 37,5% elle est faite par un directeur.

Pour plus d’information, voir la présentation power point.

Le power point ( en anglais)  peut être télécharger à l’adresse suivante: http://www.acfe.com/rttn.aspx

Évaluation d’entreprise : Pouvez-vous expliquer ce qu’est le “Gordon Growth Model”

Je lisais de la jurisprudence américaine sur l’évaluation d’une entreprise où il y avait plusieurs experts impliqués dans le dossier. L’avocat de la partie défenderesse a demandé aux experts d’expliquer ce qu’est le “Gordon Growth Model”. Un des experts n’a pas été capable de répondre.

Selon ce modèle, la valeur d’une action est fonction de la somme des dividendes futures que cette action recevra. La formule utilisée est la suivantes:

P  =  D / ( r – g)

 

P : prix de l’action

D: valeur du dividende

r: coût de l’équité pour cette compagnie

g: Taux de croissance du dividende à perpétuité.

 

Référence:http://en.wikipedia.org/wiki/Dividend_discount_model

 

 

Évaluation d’entreprise et prévisions financières: “The Use of Management Projections for Valuations : A BVR Special Report”

Ce document regroupe les textes d’une conférence, ainsi que la jurisprudence américaine,  sur l’utilisation des prévisions et projections  financières de la direction lors de l’évaluation d’une entreprise. Une évaluation d’entreprise repose sur les prévisions ( ou projections) des flux monétaires lorqu’on utilise la méthode de l’actualisation des flux monétaires ( DCF –  Discounted Cash Flow ). Ce n’est pas à l’expert en évaluation d’entreprise de préparer des prévisions financières, il doit utiliser les prévisions  ( ou projections) disponibles qui sont fournies par la direction. Les prévisions financières sont  des variables les plus importantes dans l’évaluation d’une entreprise et il faut être conscient du principe “garbage in, garbage out”). Les études dans ce domaine démontrent que la direction des entreprises ont tendance à être des plus optimistes lorsque vient le temps de chercher du financement, de fusionner ou de vendre l’entreprise. L’ évaluateur doit être conscient du biais et des intérêts de la direction lorsque cette dernière soumet des données financières futures. Il est du rôle de l’expert d’avoir une  bonne dose de suspicion ,  d’ analyser ces données et de les ajuster pour éliminer les biais possibles car tout son travail se base sur ces données.

Les prévisions ou projections financières doivent être basées sur:

  • Les données historiques de l’entreprise;
  • Les données historiques des entreprises de la même industrie ou du même marché;
  • Analyse des prévisions et projections de l’entreprise mais aussi analyse des tendances du marché et des opinions des experts;
  • Étude de l’industrie et études de marché;
  • Données gouvernementales;
  • Habiletés de l’entreprise à rencontrer ses prévisions antérieures.

À mon avis, ce document est l’ outil de référence   lors de l’utilisation de prévisions ou projections financières. La lecture de la jurisprudence permet d’identifier les lacunes qu’un rapport d’évaluation peut avoir quant aux prévisions financières utilisées.

Dans les cas d’un nouveau produit, d’une nouvelle entreprise, de l’accès à un nouveau marché la prudence s’impose encore plus. L’incertitude est grande et il ne faut pas oublier que les sources des projections doivent être valides et les chiffres doivent être supportées. L’effort de corroboration des données doit être fait.

“The Use of Management Projections for Valuations : A BVR Special Report” , 2011 publié par Business Valuation Resource.

Évaluation d’une entreprise: Comment déterminer la valeur d’une entreprise par l’actualisation des flux monétaires – Partie 1

Comment déterminer la valeur d’une entreprise ou procéder à une évaluation d’une entreprise?

Il y a plusieurs techniques utilisées pour procéder à une évaluation d’une entreprise. Ces techniques se classent en trois catégories: techniques basées sur les revenus ou flux monétaires, techniques basées sur le marché, techniques basées sur  les actifs.

Pour chacune de ces trois catégories s, il y a aussi plusieurs méthodes de calcul.

Une des techniques  basée sur les revenus futurs est la valeur présente ou actuelle des flux monétaires ( Discounted Cash Flow Analysis -DCF ). Ce qu’une entreprise vaut aujourd’hui dépend des flux monétaires ( estimés )  qu’elle va générer dans le futur.  1 000 $ aujourd’hui le 13 juillet 2012,  n’est pas équivalent à avoir 1 000 $ au 31 décembre 2014. Par exemple, ce que nous voulons savoir est combien vaut une entreprise qui va générer 200 000$  de liquidité par année. Actualiser signifie: calculer ce que vaut aujourd’hui une série de sommes d’argent qui seront disponibles dans le futur.

 

Pour calculer la valeur selon cette méthode ( appelée aussi Free Cash Flow to Firm) , plusieurs étapes sont à franchir:

1 -Obtenir des prévisions financières sur un certain nombre d’années, nombre qui est déterminé par la situation de l’entreprise:

  • si l’entreprise est stable, situation compétitive avec faible marge bénéficiaire : 1 an ;
  • si l’entreprise est bien positionnée : 5 ans;
  • si l’entreprise est dans un mode de croissance, avec de bonnes barrières à l’entrée : 10 ans . Il faut noter que ca devient difficile de faire des prévisions pour 10ans. On voit surtout des prévisions sur 5 ans dans le cas des PME.

2 – Les taux de croissance des ventes doivent s’appuyer sur des données: une tendance historique, une étude de marché, une stratégie. Cela doit être réaliste et s’appuyer sur du concret. En un mot, les hypothèses posées pour la croissance des ventes doivent être supportées par un raisonnement logique ( contrairement à une volonté magique ). Il faut tenir compte que les ventes d’une entreprise peuvent se stabiliser, qu’une entreprise peut être à un stade de maturité. Pour les estimations, il est préférable d’avoir plusieurs scénarios: situation réaliste, optimiste et pessimiste. S’il y a beaucoup d’incertitudes, donc de risque, il faudra utiliser des simulations comme la simulation Monte Carlo.

3 – Pour soutenir la croissance des ventes, il faut déterminer les investissements en capital nécessaire ainsi que les besoins en fonds de roulement pour soutenir cette croissance des ventes. Il devient donc nécessaire de produire aussi des bilans et des états des flux de trésorerie. Avec les flux de trésorerie, il sera possible de déterminer la marge de crédit nécessaire et les besoins en financement. De plus, les bilans prévisionnels permettront de vérifier si l’entreprise se conforme aux exigences de son institution financière en termes de ratios à conserver. Ils permettront aussi de vérifier le niveau des comptes recevables et payables.

4 – Le taux d’escompte doit être déterminé. C’est le taux utilisé pour calculer la valeur présente, actuelle des flux monétaires futurs. Une des méthodes utilisées est le WACC – Weight Average Cost of capital ou le coût moyen pondéré du capital -CMPC. Ce CMPC tient compte du coût de la dette et du coût de l’équité ( avoir des actionnaires).

 

Le prochain article portera sur la détermination du taux d’escompte lors de l’évaluation d’une entreprise.

à suivre…

Évaluation d’entreprise: normes sur le contenu du rapport d’évaluation

Que comprend un rapport d’évaluation d’entreprise?

Le rapport d’évaluation comprend plusieurs sections. Le contenu du rapport est établi selon la norme d’exercice 310 de l’Institut canadien des experts en évaluation d’entreprise.

Cette norme , qui peut être téléchargée,  se trouve à l’adresse suivante:https://cicbv.ca/practice-standards/norme-dexercice/  .

Une introduction, l’étendue du travail, les limitations, la méthodologie suivie, les calculs et une conclusion. Assez simple mais il y a beaucoup de détails à fournir.

Voici une liste de contrôle en fichier excel: liste de controle_rapport evaluation

 

 

 

 

Référence: Financial Modeling with Oracle – Crystal Ball And Excel de John Charnes

Financial Modeling with Oracle est un livre  dont la seconde édition vient d’être publiée en 2012. aux editions Wiley Finance.

Crystal Ball est un complément ( add-on) , un logiciel qui se greffe à Excel et lui rajoute plein de fonctionnalités qu’il ne possède pas.

Crystal Ball rajoute des fonctions ou applications permettant de faire ( sans trop de sueurs) des simulations Monte Carlo, de la modélisation d’états financiers, de calcul du risque, etc.

Un logiciel qui permet de jongler avec l’incertitude et de répondre aux questions suivantes:

  • Que peut-il arriver?
  • Dans quelle mesure cela peut-il arriver?
  • Quelles sont les conséquences?
  • Que peut-on faire?
  • Quelles sont les options disponibles?
  • Quels sont les coûts, bénéfices et risques?

Comme je pense que les simulations Monte Carlo seront de plus en plus utilisées en évaluation d’entreprise dans un contexte d’incertitude, aussi bien avoir les bons outils. Un point toutefois à ne jamais oublier: “garbage in, garbage out”.

 

Référence en évaluation d’entreprise: 2012 Business Reference Guide

Ce guide annuel est à sa 22 ième édition. Un outil de référence de 764 pages  qui donne de l’information sur les prix de vente des entreprises en les classant selon leur code SIC ou NAICS.

Des éléments d’information sur le secteur de l,entreprise, les éléments importants dans la détermination du prix et ce que l’on appelle le “rule of thumb” en évaluation qui est le prix de vente de l’entreprise en fonction d’un multiple du chiffre d’affaires, du bénéfice net du BAIIA ( bénéfice avant impôts, amortissement et intérêts ou en fonction du nombre de place, ou du portefeuille qui est géré.

Ce guide ne remplace pas une évaluation d’entreprise, mais lorsque l’on prépare une évaluation, il est intéressant de comparer nos valeurs obtenues avec ces valeurs.

Par exemple:

  • Pour un fleuriste, le prix est de 30 % à 35 % le chiffre d’affaires;
  • Service d’impression rapide: 45 % à 55 % ;
  • Un magasin de souliers : 15 à 20 % du chiffre d’affaires plus l’inventaire.

Évidemment ce sont des sources américaines. Mais, il arrive que vivre en ce pays c’est comme vivre aux États-Unis…

On donne aussi des informations sur l’industrie et ses particularités . On y indique la tendance du marché et le nombre d’entreprises considérées dans les statistiques.

 

Évaluation d’entreprise : Différence entre la valeur d’une entreprise et le prix payé

En évaluation d’entreprise le prix payé peut être différent de la juste valeur marchande.

Le tableau ci-dessous montre les différences:

 

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Évaluation d’entreprise et valeur d’entreprise: définitions

Qu’est-ce que la valeur d’une entreprise et l’évaluation d’une entreprise?

L’évaluation d’une entreprise fait appel à plusieurs techniques pour déterminer la valeur d’une entreprise. Le terme “valeur” d’une entreprise doit être spécifiée et est trop général. S’agit-il de juste valeur marchande, de la juste valeur, la valeur intrinsèque ou du prix qu’un acheteur est prêt à payer pour l’entreprise? Plusieurs concepts de la valeur existent.

Que comprend la valeur d’une entreprise?

Selon Warren Buffet ( et plusieurs autres auteurs) la valeur d’une compagnie est la valeur présente de tout l’argent que l’on peut retirer de l’entreprise. Elle sert à déterminer le montant maximal que l’on devrait payer pour celle-ci.

Le diagramme suivant, préparé avec le logiciel MindManager, montre les différentes notions de valeur:

 

Formation: Le témoin expert – Coup de maître

Une des meilleures formations que j’ai suivi sur le témoignage de l’expert en Cour est celui donné par Me Cheftechi de “Coup de maître”. J’ai eu la chance de me retrouver dans un groupe avec essentiellement des avocats et étant le “cobaye-expert” pour presque tous les interrogatoires de la journée de formation. Une formation avec un groupe d’une dizaine de personne avec une étude de cas. J’ai obtenu une formation d’une avocate d’expérience ayant utilisé beaucoup d’experts. Cette formation est à suivre pour toute personne devant témoigner à titre d’expert.

C’est la seule formation au Québec , à ma connaissance, sur la façon dont un expert doit témoigner. Il en existe aux États-Unis par Seak à un coût très élevé. Les Editions Yvon Blais offre une  formation sur l’expert donné par Me Béchard.

Les deux formations sont à suivre.

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